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Découvrez nos reportages pour en savoir plus, et partager notre amour

du métier de taxidermiste:

 

1.    pédagogique avec les musées ou autres établissements à but éducatif, décorative à connotation émotionnelle avec les trophées de chasse et de pêche,

2.    historique et scientifique en tant que techniques de conservation ou présentation et étude de spécimens rares ou disparus.

 

Cependant, malgré ces intérêts variés, la France possède une législation parmi les plus encadrées au sein de l’Europe.

 

Reportages

Bien loin de certaines idées reçues et du « bricolage » d’amateur, la Taxidermie est un art qui nécessite une solide connaissance animale, la maîtrise des techniques du tannage, de la sculpture et du modelage … et un goût artistique très prononcé !

 

En images les étapes de la naturalisation : ici sur un Jaguar, décédé dans un zoo et naturalisé pour le Musée d’Histoire Naturelle d’Aix-en-Provence.

 

L’animal (photo 1) est soigneusement dépecé tout comme vous ôteriez un vêtement, et tous les cartilages et chairs sont enlevés pour un tannage optimum de la peau (photo 2)cette étape peut durer de quelques jours à plusieurs semaines.

 

Dans le cas présent, le Jaguar sera couché sur une branche synthétique qui est préalablement réalisée en résine polyester (photo 3).

 

Vient ensuite la fabrication du mannequin en mousse de polyuréthane, ajusté aux dimensions du sujet et bien entendu adapté à la branche (photos 4 et 5).

 

Une dernière vérification de la peau sur le mannequin (photo 6) avant de procéder à l’habillage définitif de la peau puis aux coutures des incisions pratiquées lors du dépeçage.

 

Enfin après une période de séchage et quelques petites finitions (photos 7 et 8), voici notre Jaguar terminé.

 

Sylvie Fanucci

La naturalisation d’un oiseau est une suite d’opérations minutieuses qui nécessitent de longues heures de travail pour obtenir un résultat artistique que vous conserverez durant de longues années.

 

Les premières étapes sont primordiales : l’oiseau sera dépecé avec soin par votre Taxidermiste qui pratiquera un incision ventrale (photo N° 01), pour ensuite prélever la peau de l’oiseau en la retirant avec précaution comme un vêtement(photo n° 02, 03 et 05). Comme vous pouvez le constater sur la photo n° 04, le corps reste entier et peut être consommé par le chasseur, qui, en fin gourmet apprécie particulièrement ce détail !

 

La peau est ensuite parfaitement dégraissée, cette opération est d’autant plus délicate pour des oiseaux comme des bécasses ou des anatidés par exemple. L’opération doit permettre de ne conserver que le cuir et les plumes implantées.

 

Puis l’oiseau sera soigneusement nettoyé dans des bains de lavage successifs (photo n° 06), pour éliminer toutes traces de sang ou de fientes, et obtenir un plumage brillant.

 

Enfin, le cuir est tanné … avant de procéder au montage de taxidermie lui même. A ce stade, votre oiseau est parfaitement traité, il pourra être conservé très longtemps et ne risque plus d’attaque d’insectes ravageurs !

 

Montage à suivre …

 

La taxidermie ne se limite pas à la naturalisation de la tête, de l’animal entier ou au montage de l’ostéologie ( boîte crânienne avec bois ou cornes ), vous pouvez récupérer bien d’autres parties de l’animal qui deviendront un objet décoratif ou utilitaire.

 

les mammifères

S’il est devenu fréquent de voir des pattes naturalisées en porte fusil, on ne pense pas toujours que ces mêmes pattes peuvent devenir lampe, porte bouteille ou coupe papier, la peau tannée (entière ou simplement le dos) sera du plus bel effet sur votre canapé, les griffes et les crocs feront un bijou original et unique …

les oiseaux

Bien sur les plumes colorées à souhait s’intègrent dans toutes les compositions décoratives, mais le cuir peut aussi être utilisé pour la réalisation de ceintures ou divers accessoires de bureau, et n’oublions pas les ergots qui font de magnifiques bijoux …

les poissons

Les nageoires, seules ou autour de la tête font une décoration originale, tout comme les rostres les queues ou les mâchoires, les écailles comme celles du tarpon donnent de magnifiques rideaux ou abat-jour, sans oublier les dents en bijoux …

les reptiles

Le cuir est employé en maroquinerie vestimentaire utilitaire ou décorative, les dents et griffes permettent la réalisation de bijoux ou autres décorations originales …

 

Laissez libre cours à votre fantaisie, des montages variés sont réalisables pour votre plus grand plaisir et une originalité unique.

 

Sylvie Fanucci

 

 

Il semble que la momification par les  Egyptiens soit le plus ancien procédé de conservation d’animaux, on a retrouvé, à l’identique des momies humaines, des chiens, des chats, des singes ,des oiseaux, des serpents et même des taureaux sacrés, que l’on peut voir aujourd’hui, exposés dans différents musées.

 

Au cours du XVIIIe siècle, les balbutiements de la taxidermie sont apparus. Après avoir dépouillé les animaux, on bourrait le corps de foin, voire de sciure, pour lui redonner une forme. Ce procédé restituait un semblant de vie dans les cabinets de curiosité pour un petit cercle d’initiés.

 

On doit une avancée révolutionnaire à J.Baptiste Bécoeur (1718-1777) qui mit au point le savon arsenical, premier véritable traitement de la peau animale. Les taxidermistes ont alors entrepris la naturalisation de grands mammifères.

L’attention apportée à l’histoire naturelle au siècle des lumières, fit entrer les premiers spécimens au Jardin du Roi, devenu depuis le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Le rhinocéros unicornis offert à Louis XV en 1770, et naturalisé après sa mort en 1793, y est toujours visible (il est le premier rhinocéros naturalisé au monde).

 

Au XIXe siècle, l’ouverture dans les grandes agglomérations de Muséums d’Histoire Naturelle « démocratise » la taxidermie, des ateliers se développent, et les spécimens naturalisés sont alors visibles par le grand public. Les riches châtelains épris de chasse font naturaliser leurs trophées.

 

Au cours de l’exposition universelle de 1867, le public a pu découvrir pas moins de quatre stands de taxidermistes, dont notamment celui de la maison Verreaux, qui présentait pour l’occasion un lion, des perroquets et autres oiseaux de toutes les couleurs, un aigle royal, des trophées de chasse …

 

Depuis, la découverte de nouveaux matériaux, une attention croissante de l’anatomie et des attitudes des animaux a fait évoluer et progresser cet art, jusqu’à observer aujourd’hui des spécimens qui pourront très certainement traverser les siècles.

 

Sylvie Fanucci

> LES COULISSES DE LA TAXIDERMIE : LE JAGUAR

> photo 1 : notre travail va juste commencer

> photo 2 : intérieur tête,

seul le cuir peut être traité

> photo 3 : fabrication de la branche

> photo 4 : premières ébauches du mannequin

> photo 5 :

le mannequin est

presque achevé

> photo 6 : la peau doit épouser le mannequin

> photo 7 : et voilà le résultat final

> photo 8 : détail de la tête

> TAXIDERMIE : PRÉPARATION D'UN OISEAU POUR LA NATURALISATION

> photo 1

> photo 2

> photo 4

> photo 3

> photo 6

> photo 5

> LA NATURALISATION D'UN OISEAU

A partir d’un oiseau préparé et tanné (voir Chasser en Provence

n°11), commence la minutieuse fabrication du mannequin destiné à remplacer le corps de l’oiseau.

 

Plusieurs méthodes s’affrontent à ce stade, notre préférence se porte sur les mannequins construits sur mesure, à l’intérieur de la peau, à base de fil de fer galvanisé pour représenter le squelette et de frison de bois méticuleusement lié pour représenter chaque muscle et reconstituer au plus près la morphologie de l’oiseau.

 

Cette méthode permet de préserver une grande souplesse et offre la possibilité de modifier la position finale. Contrairement à un montage sur mannequin en mousse de polyuréthane, qui imposera comme posture la position de la maquette.

 

Chaque détail a son importance, respect des longueurs et circonférences du cou, des pattes, des ailes du corps … , sans oublier que ces travaux de précision doivent être exécutés sans détériorer le cuir ni souiller le plumage que l’on a pris grand soin de nettoyer préalablement !

 

Lorsque toutes les parties du corps ont été reconstituées et positionnées, il nous faut alors coudre l’incision ventrale qui nous a permis de travailler, toujours en prenant soin de la peau et des plumes !

 

Il nous reste alors à donner une attitude à notre oiseau, en principe elle a été choisie par le client, mais elle peut aussi être guidée par l’état du plumage.

Enfin après une période de séchage, une remise en teinte du bec et des pattes, variables selon les spécimens, l’oiseau pourra être fixé sur son socle définitif.

 

Sylvie Fanucci

> photo 1

façonnage de la tête
 

> photo 2

façonnage de la patte
 

> photo 4

couture
 

> photo 3

mannequin presque achevé

 

> photo 6

barrage de la queue (un fil de fer traverse chaque plume)
 

> photo 5

façonnage de l’aile
 

> photo 8

une bécasse en vol

 

> photo 7

deux bécasses sous vitrine
 

> AUTOUR DE LA TAXIDERMIE

> photo 8

porte fusil pieds chevreuil


 

> photo 7

cendrier pied buffle

> photo 6

bonbonnière bourses buffle

 

> photo 5

décapsuleur pied antilope

> photo 3

tire bouchon dent de phacochère

> photo 4

broches crocs cerf
 

> photo 2

 coffret dents sanglier
 

> photo 1

porte bouteille pieds sanglier

> HISTOIRE DE LA TAXIDERMIE

> Panthère de Perse

> Ara

> Watusi

> Bécasses

> Renard en chasse

> Cerf au brame

> Oryx Algazelle

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